Avec l 'Association France-Palestine solidarité
Le 1er janvier 2010, marchons aux côtés du peuple de Gaza en
Lire sur ce lien la"Déclaration de Principes et Objectifs" une manifestation non violente qui brisera le blocus illégal.
"Déconstruire les murs et bâtir des ponts" tels sont les fondements sur lesquels Stéphane Hessel et Jean-Marie Muller ( vidéos et articles sur ce blog) affirment leur engagement aux côtés du peuple palestinien et du peuple israélien car aucune chance ne peut -être donnée à la paix l'un sans l'autre.
Si l'armée israélienne en agressant Gaza dit avoir gagné la guerre dans un conflit asymétrique et sans armée pour lui faire face, elle a dores et déjà perdu la paix.
En réalité, elle n'a gagné ni l'une ni l'autre.
En emmurant Gaza et sa population, Israël s'est enfermée en détenant en captivité sa propre population.
Certes, les moyens de cette "guerre" contre le Hamas ont été disproportionnés, mais quelques soient les cas de figure, c'est la violence qui ne peut que méconnaitre les proportions. La violence est toujours au regard de l'autre une disproportion. Je n'avancerai pas ici tout l'argumentaire politique, stratégique et éthique de mes convictions sur ce sujet. Il y est largement développé à maintes reprises sur mon blog.
C'est la raison pour laquelle je m'associe et participerai à la marche non violente de la Liberté pour Gaza. Je n'imagine d'ailleurs pas qu'il puisse en être autrement que de la non violence.
Une marche violente est au demeurant proprement impensable et serait non seulement un défi aux lois mêmes du rythme mais surtout à celles du but à atteindre : conscientiser et faire émerger auprès de l'opinion publique une adhésion solidaire. Je n'imagine pas un seul instant que l'AFPS ai pu tergiverser sur ce choix.
Il reste toutefois à souhaiter qu'il en sera ainsi des slogans - s'il ne s'agit pas d'une marche silencieuse. Bien qu'une action non-violente ne soit pas nécessairement silencieuse elle ne peut en aucune manière céder à la cacophonie des invectives de quelque nature qu'elles soient, sans se renier elle - même et desservir sa juste cause, celle de la liberté pour le peuple palestinien, celle de la paix dans un état binational.
Freud, dans son article "Psychologie des foules et analyse du Moi" mettait en garde contre les dérives de la violence et Lacan d'y ajouter :" là où la parole se défait commence la violence".P.Pouyaud
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